Informations paludisme (malaria)

Dépliant distribué par le CHU de Liège, service Médecine du voyageur.

Le paludisme (malaria)

Maladie parasitaire grave, transmise par des moustiques piquant la nuit (entre le coucher et le lever du soleil).

1. Toujours éviter au maximum les piqures de moustiques le soir (le jour également)
CONSEILS
- Placer une moustiquaire non trouée et de préférence imprégnée d'un répulsif au dessus du lit (glisser la partie inférieure sous le matelas pour la nuit; la nouer au-dessus du lit pendant la journée).
- Empêcher les moustiques d'entrer dans la chambre (moustiquaires aux fenêtres,...).
- Porter des vêtements couvrants (bras et jambes) le soir.
- Recouvrir les parties découvertes du corps avec un produit répulsif à base de DEET (30 % pour les adultes et 20 % pour les enfants) toutes les 4 à 6 heures.
- Eventuellement vaporiser dans la chambre un spray contre les insectes rampants 15 minutes avant de se coucher ou utiliser un diffuseur électrique.
- L'utilisation de l'air conditionné n'est pas une mesure suffisante.

2. Prendre une chimioprophylaxie (ce que nous n'allons pas faire) OU un traitement de réserve (notre choix). Il s'agit d'EURARTESIM à prendre si fièvre (même en cas de doute si paludisme ou pas).

3. Durant le voyage
- Malgré toutes ces précautions, le voyageur peut, dans de très rares cas, développer une crise de paludisme. Il est alors impératif de consulter rapidement un médecin. Une malaria diagnostiquée à temps se traite parfaitement, sans danger de récidive.
- Le signe le plus souvent présent en cas de paludisme est la fièvre. Il est donc indispensable de toujours prendre sa température en cas de malaise.
- Si un épisode fébrile survient sur place, toujours songer à la possibilité d'un paludisme, voir un médecin au plus vite et demander la réalisation d'un examen du sang.

4. Au retour
- Comme la maladie peut parfois survenir jusque 3 mois après le retour, toute fièvre durant délai impose une visite urgente chez le médecin traitant en l'informant du voyage réalisé.
- Il est toujours conseillé, après un "accès de paludisme" traité sur place (ou après un traitement de réserve initié par le voyageur lui-même) de se rendre systématiquement dans un centre spécialisé pour confirmation du diagnostic et vérification du traitement.