vendredi 2 mai 2014

Hanoi - Kuala Lumpur - Ipoh



Lundi 28 avril 2014

Petit-déjeuner à l'hôtel. Vers midi, nous laissons nos sacs en consigne à la réception et partons une dernière fois nous promener et dîner près du lac. Vers 14h, nous sommes de retour à l'hôtel, nous prenons nos sacs et nous dirigeons vers la gare routière de Long Bien (à environ 1,5 km). Ce trajet durera environ 20 minutes à pieds. Nous montons vers 14h30 dans le bus 17 en direction de l'aéroport (7000 dongs par personne, le moyen le plus économique de s'y rendre). Nous avions lu qu'il arrivait que le chauffeur de ce bus refuse qu'on y monte avec des gros sacs. Nous n'avons pourtant aucun problème à embarquer maintenant il est vrai que nous sommes avec deux enfants, que nos sacs ne sont pas bien gros et que nous ne circulons pas en heure de pointe (le bus est d'ailleurs relativement vide).

Le trajet en bus durera une grosse heure. Arrivée donc à l'aéroport dans les environs de 15h30. Il nous faut un certain temps pour trouver les départs (qui se trouvent au premier étage). La petite sœur s'est endormie sur maman dans le porte-bébé dans le bus et continue à dormir dans l'aéroport. Au moment du check in (vers 17h30), une file spéciale est dédiée au web check in. Toutes les formalités se passent assez vite, nos bagages sont enregistrés, nous passons le contrôle et il nous reste même du temps pour manger avant l'embarquement (prévu à 18h50 avec décollage à 19h30). Nous mangeons au Burger King de l'aéroport (les prix y sont élevés, pour 3 hamburgers, un menu et deux boissons, notre note s'élève à 420 000 dongs). Embarquement sans problème. Air Asia est certes une compagnie low cost mais elle nous semble également très correcte. Départ à l'heure prévue et atterrissage à 23h45 à Kuala Lumpur (en sachant qu'il y a un décalage d'une heure entre Hanoi et Kuala Lumpur, nous avons donc dû avancer notre montre d'une heure et le vol a donc duré 3 heures).

Mardi 29 avril

Malgré l'heure tardive de notre arrivée au LCCT (terminal Air Asia de Kuala Lumpur), il y a encore de nombreux bus qui se rendent au centre mais aussi vers d'autres destinations. Il nous faut le temps de récupérer nos bagages et d'ensuite trouver le terminal des bus. Nous devons de toute façon attendre 02h00 du matin pour prendre le bus que nous avons réservé pour Ipoh (42 RM par personne x3 car Hugo paie donc 126 RM) avec la compagnie Star Shuttle (la compagnie Yoyo proposait également le même trajet pour un prix plus intéressant mais le bus était déjà complet quand nous avons voulu réserver). Pendant ce temps, papa en profite pour retirer des ringgits (monnaie locale) et nous achetons des boissons (2 RM au distributeur). Nous préférons en effet commencer notre séjour par une ville de taille moyenne (en l'occurrence Ipoh) et non nous rendre directement à la capitale (d'autant que vous savez que nous ne sommes pas grands amateurs de grandes villes :-)).

Embarquement dans le bus. Nous recevons une bouteille d'eau par personne. Il s'agit d'un bus moderne, climatisé (trop, nous avons eu très froid) et avec seulement 3 sièges très larges sur toute la largeur du bus. Les enfants dorment quelques heures.

A 5h30, nous arrivons au terminal Amanjaya d'Ipoh (une heure plus tôt que ce qui était prévu!) qui se trouve à une quinzaine de kilomètres du centre-ville. Nous débarquons un peu perdus. Nous remarquons qu'il y a 4 possibilités de navette pour le centre-ville et nous ne savons absolument pas laquelle prendre. Vers 6h, un chauffeur nous conseille de prendre sa navette (bus 116, 2,3 RM par adulte). Il nous explique qu'il va nous déposer à un autre terminal au centre-ville et qu'il nous faudra ensuite prendre un autre bus jusqu'à notre hôtel. Il nous dépose en effet au terminal du centre-ville Medan Kidd (dans la vieille ville). Les hôtels se trouvent dans la nouvelle ville (il faut traverser le fleuve, il y a environ 3 km que nous ne pouvons pas envisager de faire à pieds dans notre état de fatigue). Le temps de nous renseigner pour savoir quel bus prendre (ce qui n'est pas une mince affaire), Hugo s'est endormi sur un banc en bois dans le terminal. Quand le bus arrive, impossible de le réveiller! Nous voici donc bien obligés d'attendre le suivant :-).

Nous prenons donc en définitive le bus 94 qui nous dépose non loin de l'hôtel que nous avions repéré dans notre guide à savoir le Sun Golden Inn. Nous y prenons une chambre avec climatisation, salle de bain privée, eau chaude et deux lits doubles pour 60 RM. Nous avons également accès à un balcon (pratique pour mettre sécher du linge). Le réceptionniste nous demande un passeport mais ne le garde pas (alors qu'au Vietnam nous nous retrouvions systématiquement sans passeports puisqu'ils étaient tous gardés par les hôtels durant notre séjour). Nous tombons tous endormis, sieste obligatoire de 10h à 15h. Il pleut de 15 à 17h. Il est vrai que nous sommes en Malaisie un mois plus tôt que prévu (puisque nous ne sommes pas allés en Chine) et que dès lors la mousson soit encore légèrement présente. Etant donné qu'il fait très chaud et humide, cela ne nous inquiète pas, la pluie nous rafraîchira ;-). Nous allons ensuite manger dans un petit "restaurant" (du style de ce à quoi nous étions habitués en Thaïlande et dans le sud Vietnam, les plus simples et les meilleurs!): la nourriture y est en effet très bonne (riz, poulet, légumes de toutes sortes, œufs et CREPES miam miam) et pas chère (15 RM pour toute la famille). De plus, le personnel parle anglais à notre plus grand plaisir (enfin nous pouvons comprendre de quoi sont constitués les plats et choisir des sauces en toute connaissance de cause :-)). Juste à côté du restaurant se trouve un 7/11 (souvenez-vous, les magasins ouverts 24h/24 qui étaient également présents en Thaïlande). Pendant la nuit, un nouvel orage éclate.

Premières impressions: il y a moins de circulation qu'au Vietnam et dès lors la ville semble moins bruyante. Les voitures sont ici bien plus nombreuses que les scooters (à l'inverse du Vietnam). Les malais semblent plus riches (même plus riches que les thaï). De ceci découle le fait que les hébergements nous paraissent directement plus chers pour une qualité moindre (surtout quand nous quittons le Vietnam où le rapport qualité-prix des hébergements était jusqu'à présent le meilleur de notre périple). La population malaise est très hétéroclite: malais, indiens et chinois, musulmans, hindous et bouddhistes. Les différences sont assez marquées (vestimentaires et couleur de peau) mais tout le monde semble bien s'entendre.

Petit détail qui a son importance pour conclure: pour la première fois de notre périple, nos prises électriques ne sont pas compatibles avec les prises malaises et nous devons en catastrophe trouver un adaptateur qui nous est gentiment prêté par l'hôtel.

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Dans un souci d'anonymat, nous utilisons dans ce blog le prénom "Hugo" et les termes "la petite soeur", "papa" et "maman" :-)
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